Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par Régine BIANGONGA

 

   IMGP1863

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croyants ou non croyants, TOUS, la période de Noël venue, nous fêtons la venue de Jésus - dans une crèche à Bethléem- d'une manière ou d'une autre. Nous nous retrouvons en FAMILLE, à l'image -consciente ou inconsciente - de la sainte famille.

Nous PARTAGEONS de copieux REPAS avec nos proches et/ou des membres de notre famille -que parfois nous ne voyons que pour cette occasion-, nous échangeons -DONNONS et RECEVONS- des CADEAUX.

 

 

 

Parfois –ou peut-être souvent- ce temps de retour, rituel, annuel, auprès de la famille ne va pas sans heurts ou du moins sans inquiétude. Pourquoi ?

A mon sens, revoir la famille, nous renvoie, peu ou prou, aux temps de l’enfance avec ses joies et ses peines, à  nos parcours de vie depuis cet espace, ce temps où enfant nous vivions  dans le lieu clos de la famille : père, mère, frère(s) , sœur(s), oncle(s), tante(s), grand-père(s), grand-mère(s)..

 Nous retrouver, c’est nous regarder aujourd’hui, les uns, les autres, membres d’une même famille, nous apprécier ou nous déprécier …

C’est aussi faire un retour sur notre passé individuel et commun, ce qui n’est pas exempt de frustrations, de « règlements de compte » au sens mis au jour par le psychothérapeute d’origine hongroise Ivan Boszormenyi-Nagy (1920-2007) –fondateur de la thérapie contextuelle. Selon cet auteur « les familles détiennent un livre de compte où sont consignés les gains et les dettes (c’est-à-dire les fautes ou transgressions commises, ou bien encore, les mérites). Tout se passe comme s’il existait une loi implicite imposant le remboursement ou la réparation de chaque dette.[1] »

Bon, tout ça, n’est pas très réjouissant et pour des vœux de nouvelle année pas très adapté, vous dites-vous !     

  Sapin

         

OUI, mais NON ! Car, justement, je pense que c’est en ayant le courage, la clairvoyance de poser un regard avisé sur notre  passé, nos liens familiaux, intergénérationnels,  que nous pouvons construire le présent, nous libérer de ce qui nous entrave et nous projeter vers un avenir plus serein !   

POUR CETTE NOUVELLE ANNÉE, JE NOUS SOUHAITE de parvenir à « équilibrer » nos comptes et relations avec nos familles et ALLER de L’AVANT, ALLÉGÉ, SEREIN, ouvert à la SÉRENDIPITÉ[2]

Qu’est ce que la sérendipité ?

« Ce terme désigne l’art de se mettre en condition de faire des découvertes et des rencontres imprévisibles dont on saura tirer le fruit. Ce mot tient son origine d’un conte venu d’Orient qui raconte l’histoire de 3 princes désireux de voir le pays de Sérendip. Ils font au cours de leur périple des découvertes qu’ils ne soupçonnaient pas, par « hasard » et « sagacité » et deviennent riches et adulés. C’est sur cette base que l’écrivain anglais Horace Walpope (1717-1797) a créé le néologisme de sérendipity, devenu sérendipité en français. Ce concept va connaitre un nouvel essor au XXème siècle sous l’impulsion du sociologue des sciences, Robert K.Merton : selon ce dernier, c’est souvent lorsqu’ils détectent une anomalie dans une expérience donnée que les scientifiques sont amenés à faire leurs découvertes majeures, à concevoir des théories nouvelles qui n’appartenaient pas au projet de départ.[3] »  

Cette créativité, cette ouverture au hasard heureux, à la sérendipité n’est pas l’apanage des scientifiques, elle est à la portée de chacun d’entre noux, sur le chemin de la vie, comme en témoigne la Psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste, Anne Ancelin professeur émérite de l'Université de Nice où elle a dirigé pendant une vingtaine d’année le laboratoire de psychologie sociale et clinique, fondatrice du concept de psychogénéalogie[4].

http://www.psychogenealogie.name/fr/serendipity.htm

 Témoignage que j’avais envie de PARTAGER avec vous, en ce début de nouvelle année :

 

anne argenti 

« Les portes s’ouvrent lorsqu’on arrive dessus ! »  Anne Ancelin Schützenberger

« Dans ma famille, les études à l’étranger, le hasard, la chance d’un hasard heureux, les événements insolites, les voyages, les guerres, les aléas de la politique, de l’économie mondiale ou de l’humanitaire,  les nouveaux horizons,  les rencontres, les fées, les djinns, les lutins ont toujours joués un très grand rôle, un rôle fondateur…

Ma vie a toujours été marquée par ce qu’on appelle le hasard heureux, (sérendipité). Je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir choisit ma vie, mais que ma vie m’a choisie. J’ai l’impression que tout ce qui m’est arrivé d’important, je n’ai eu qu’à accepter ce qui m’arrivait ou à le laisser passer.

Comme je crois au Père Noël, et je continue à y croire, et aussi à “ mon bon ange gardien ” (le Daimon de Socrate) - c’était souvent beaucoup plus tentant d’accepter que de refuser ce que la vie me proposait.

 Depuis toujours, je sais donc pertinemment et de façon certaine que les biens matériels sont faits pour circuler, et l’identité pour disparaître…

Je sais qu’on peut perdre et retrouver son identité, (je sais aussi que ce qu’on perd, on le retrouve. ( même si souvent, c’est bien plus tard et si ça se passe  autrement). J’ai appris ça très jeune.

J’ai appris que les maisons peuvent brûler, être cambriolées, que les biens matériels sont faits pour circuler et que l’argent va et vient et n’a aucune importance. Ça fait partie de façon très intégrante de mon héritage.

 On a “ tout dans la tête et rien dans les poches ”, et l’on survit et se débrouille autrement.

J’ai aussi fait de la voile et je sais qu’on ne s’embarque pas sans biscuits.

J’ai ainsi su très tôt et très vite que ce qui est normal ne se passe jamais, ou rarement... Ce qui est normal et prévu, c’est normal que ça ne se passe pas, parce que les événements extérieurs l’ont empêché, mais ça ne fait rien, ça se passera plus tard et autrement.

Si aujourd’hui, par cette attitude positive et par une libération symbolique[i]  , il arrive que des malades atteints de cancer en phase terminale recouvre vie et santé ou de malade atteint du froid mortel de la maladie de Raynaud retrouvent peau rosée et chaleur, et qu’un malvoyant fatigué, replié sur lui-même, retrouve le monde des couleurs[ii]  , j’en ai peut-être appris là, l’attitude face à la maladie et aux limites.

Un  rationalisme étroit, ne doit pas nous inhiber, ni nous faire accepter comme inéluctable un devenir malheureux, et nous entraîner dans cercle vicieux et destructeur.[iii]  

Tous les liens entre les êtres et les événements ne sont pas encore découverts, et l’improbable heureux peut se produire, pour peu qu’on le fasse advenir par son attitude ouverte à la vie, car la souffrance, la mort même ne sont que des situation transitoires dans lesquelles rien ne nous oblige à demeurer.  

 Il est nécessaire, vital, de se ressourcer, de lâcher prise, de pardonner, d’accepter la perte. Pour cela, il existe certaines techniques. Toutes passent par un même chemin : se faire plaisir, bien s’entourer, reconstituer un stock de « vitamines » émotionnelles[iv]  … »

[i]   Cf : Le Psychodrame - Vouloir guérir - Sortir du deuil – Parcours de femmes L’Harmattan.

 [ii]   Mathieu 5 : 13-16 « Vous êtes la lumière du monde. Une veilleuse au sommet d'une montagne ne peut être cachée. Et l'on n'allume pas une lampe pur la mettre sous le boisseau, mais bien  sur le lampadaire, où elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.. Ainsi votre lumière doit-elle briller aux yeux des hommes… »

Voir aussi la  résurrection de Lazare Jean 11 : 1-45 ; et contes de Perrault : La Belle au Bois Dormant : la bonne fée enlève la mauvais sort de la prédiction mortelle de la mauvaise fée et redonne vie et espoir…

Exemples : Le Psychodrame, Paris, Payot, PBP, 2003.

[iii]   La Dixième Prophétie, de James Redfield. Site internet de Rupert Sheldrake http://www.sheldrake.org/

 [iv]   La Première Gorgée de Bière et autres plaisirs minuscules, de Philippe Delerm  

Paris, Payot, avril 2009.

 Savoir saisir, pour soi-même ou pour autrui, ce qui survient comme par la chance d'un hasard heureux, c'est faire l'expérience de la "sérendipité". Entre espérance et action, cette ouverture d'esprit, qui s'apprend et s'entretient, peut renverser les situations et vous sauver la vie.
À 90 ans, Anne Ancelin Schützenberger revient sur un incroyable parcours marqué par la sérendipité et le plaisir de vivre. Elle aborde de nouveau les transmissions invisibles.

 Elle montre tout ce que l'analyse transgénérationnelle peut apporter aux malades, en particulier à ceux qui souffrent d'un cancer. Et elle explique pourquoi la guérison passe si souvent par les petits plaisirs que l'on doit ne jamais oublier de s'offrir.

http://www.anneschutzenberger.com/index.php?option=com_content&view=article&id=55:le-plaisir-de-vivre&catid=36:livresdeanne&Itemid=99  

  plaisir de vivre

       

  KDO      

MEILLEURS VŒUX A TOUTES ET TOUS

BONHEUR ET SANTÉ

OUVERTS

AUX HASARDS et BIENFAITS

SUR LE CHEMIN de la SÉRENDIPITÉ

 

 

  


    

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article